Liège (eind 19e-begin 20e eeuw)

Zicht op het kartuizerklooster van Luik vanuit de stad.

CARTUSIAE LEODIENSIS.
Exterieur.
La Chartreuse devait sa fondation, en grande partie au Prince Englebert de la Marck en 1360. En 1487, elle fut détruite au milieu de la guerre civile et ses habitants dispersés. Rétablie à la paix, elle souffrit de nouveau en 1689 et en 1691 soit qu' elle fut occupée par les Hollandais ou les Français; son emplacement commandant Liège et les abords, était convoité par les divers belligérants. En 1705 on la reconstruisit: après divers arrêts dans les travaux, on les continuait encore en 1738. Les bâtiments se composaient d'une cour d'entrée au fond de laquelle se trouvait un beau bassin flanqué de deux escaliers conduisant à l'église: les constructions avoisinantes étaient à l'usage du Prieur, de la bibliothèque, etc. L'église que Saumery loue très fort, dominait de sa masse imposante tout le reste du monastère. Elle renfermait dix colonnes en marbre, dont huit nous restent appliquées au Théâtre royal: l'horloge est celle de l'église actuelle de Bois de Breux. Un espace libre entourait le temple de 3 côtés, bordé par les cloîtres des religieux entre lesquels chacun de ceux-ci possédait un jardinet. Une espèce de chemin de ronde encadrait le tout, puis venaient les murailles d'enceinte d'un quart de lieue de circuit. Des vergers, jardins vignobles dépendaient de la Chartreuse. En 1795, le couvent fut confisqué, ses bâtiments vendus ainsi que les dépendances: une partie en fut utilisée par le fort décrété en 1817 et une autre se trouve occupée par les Petites Soeurs de Pauvres depuis 1853. – (Délices, t. I, 1re partie, 287).

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